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Lancement de 2 campagnes pour lutter contre les préjugés et contre le Trou Noir

  • Action-Chômage Côte-Nord
  • il y a 15 heures
  • 3 min de lecture
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Action-Chômage Côte-Nord frappe fort en cette fin d'année avec le lancement de deux campagnes pour soutenir les travailleurs et travailleuses de l'industrie saisonnière. Une première grande campagne médiatique sera diffusée sur la Côte Nord et l’Est du Canada dans le but de briser les préjugés et valoriser le travail saisonnier. Cette campagne de sensibilisation s’accompagne d’une collecte de « cennes noires pour lutter contre le Trou Noir » qui seront apportées à Ottawa pour exiger des changements dans l'assurance-emploi. Ces deux campagnes ont été lancées simultanément le 13 novembre lors d'un événement très réussi à Essipit.


 

Quatre témoignages, un même message

Quatre vidéos de 30 secondes mettant en vedette Audrey, Ingrid et Alix-Anne, trois travailleuses de l’industrie saisonnière de la Haute-Côte-Nord, ainsi que Martin Dufour, chef d’Essipit, ont été réalisées pour l’occasion. Leurs témoignages sont accompagnés des messages suivants :


  • « Derrière chaque récolte, chaque poisson, chaque visite, il y a un travailleur de l'industrie saisonnière. Il faut une assurance-emploi adapté à sa réalité »


  • « Les travailleurs de l'industrie saisonnière ne sont pas saisonniers, ils sont essentiels, années après année. Il faut une assurance-empli adaptée à leur réalité »


  • « Sans les travailleurs de l'industrie saisonnière, nos régions ne vivraient qu'à moitié. Il faut une assurance-emploi adaptée à leur réalité ».


  • « Les travailleurs de l'industrie saisonnière ne font pas que travailler une saison. Ils cultivent la vitalité de nos régions ! Il faut une assurance-emploi adaptée à leur réalité »


«Nos travailleurs sont des travailleurs de longue date, c’est le travail qui est saisonnier!» - Line Sirois

TV, radio, journaux et médias sociaux

La campagne médiatique se déroulera en novembre et décembre sur toute la Côte-Nord, et comprendra la diffusion de spots publicitaires à la télévision, d’annonces à la radio, ainsi que de publicités dans les journaux régionaux. La campagne sera également diffusée en Gaspésie, au Bas-Saint-Laurent et au Nouveau-Brunswick grâce aux membres de l’Alliance Interprovinciale pour l’Assurance-Emploi. Les médias sociaux permettront d’aller toucher le public à grandeur de l’Est du Canada avec des vidéos sous-titrés en anglais.



Un sou noir pour lutter contre le trou noir

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Pour appuyer cette campagne, Action-Chômage Côte-Nord invite chaque citoyenne et citoyen à apporter symboliquement une ancienne pièce de 1 cent pour appuyer la revendication d’un régime d’assurance-emploi plus juste et équitable. Ces pièces seront apportées à Ottawa au printemps.



« Le programme actuel, avec ses cinq semaines de plus pour le travail saisonnier, coûte environ 125 millions $ par année, explique Line Sirois. Si on augmentait à quinze semaines pour combler le Trou Noir, ce serait entre 250 et 300 millions — une hausse minime à l’échelle du pays. Une seule cenne de plus de cotisation par 100 $ gagnés suffirait à éliminer le trou noir. Une cenne ! C’est presque rien… mais ce serait énorme pour des milliers de familles. »



Un lancement accompagné d’annonces

Le lancement a eu lieu jeudi 13 novembre à Essipit, lors d’un 5 à 7 réunissant des élus locaux, des organismes communautaires, des alliés d’autres provinces, ainsi que plusieurs travailleurs et employeurs de l’industrie saisonnière. Les participants ont pu découvrir en avant-première les quatre vidéos de la campagne et échanger sur les enjeux du « trou noir » — cette période sans revenu entre deux saisons de travail.


À cette occasion, Marie-Hélène Deschênes, Conseillère services de projets pour le Commissaire des travailleurs et travailleuses, a fait deux annonces importantes : un redécoupage des régions de l’Assurance-Emploi prévu pour 2026 et le lancement d’une étude sur le travail saisonnier en région. Action-Chômage Côte-Nord se félicite de ces avancées, qui sont le fruit de plusieurs années de sensibilisation à cette problématique.


Ce projet est réalisé grâce à une aide financière issue du Fonds québécois d’initiatives sociales (FQIS), dans le cadre de l’Alliance pour la solidarité, en collaboration avec le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale.




 
 
 
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