Réflexion sur les récentes mesures prises par le gouvernement
- Action-Chômage Côte-Nord
- 8 sept.
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Le 5 septembre, le gouvernement a annoncé une bonification de sa réponse aux bouleversements économiques engendrés par la politique commerciale américaine. Bien que nous saluons cette initiative, notre colère est palpable face à l’indifférence manifeste pour les travailleurs de l’industrie saisonnière, qui continuent de subir de plein fouet les conséquences de cette crise.
Il est encourageant de noter que la prolongation des mesures suspendant le délai de carence et les règles entourant le traitement des indemnités de cessation d’emploi a été reconduite jusqu’en avril 2026. Cependant, il est scandaleux qu’aucune prolongation n’ait été accordée au-delà du 11 octobre pour la mesure augmentant artificiellement le taux de chômage d’un pour cent. Cette mesure, loin d’être une simple formalité, était le minimum à attendre pour une région comme la Côte-Nord, qui subit les injustices d’un taux de chômage ne reflétant en rien notre économie. Elle permettait de prolonger les droits de prestations de trois semaines et de se qualifier avec 630 heures, offrant ainsi une bouffée d'air à des employés qui étaient déjà dans une situation difficile. Dans nos régions dépendantes de l’industrie saisonnière, cette aide était tout simplement essentielle ; c’est le minimum que nous pouvions espérer du gouvernement !
Le retrait prématuré de cette mesure expose ces travailleurs et travailleuses à une vulnérabilité insupportable, surtout dans un contexte économique aussi incertain. Nous ne pouvons accepter que ces personnes, qui contribuent de manière significative à notre économie, soient laissées pour compte. Il est impératif que le gouvernement prenne conscience de l’urgence de la situation et agisse avec la responsabilité et le respect que méritent ceux qui luttent chaque jour pour leur survie.
Action-Chômage revendique depuis des années une mesure uniforme et universelle prévoyant 420 heures de travail pour 35 semaines de prestations, en appliquant le principe des 12 meilleures semaines comme base de calcul. Plus que jamais, nous demandons qu’une réforme complète de l’assurance-emploi soit mise à l’ordre du jour afin de traiter les problèmes en profondeur.







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