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Questions aux candidats 3/4: Comment lutter contre le Trou Noir ?

  • Action-Chômage Côte-Nord
  • 18 avr.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 avr.

Dans la foulée d’une campagne électorale où la crise des tarifs occupe presque tout l’espace médiatique, Action Chômage Côte-

Nord demande aux candidats de la région de prendre position dans le dossier de l’assurance-emploi. À cette fin, l’organisme leur a fait parvenir un document comportant quatre questions auxquelles ils.elles sont invités.ées à répondre par écrit.



QUESTION 3: Le 'Trou Noir' de l'assurance-emploi continue d'affecter les milliers de travailleuses et travailleurs de l’industrie saisonnière sur la Côte-Nord, les laissant sans revenu entre la fin de leurs prestations et le début de leur prochaine saison de travail. Quelles mesures concrètes proposez-vous pour éliminer définitivement ce 'Trou Noir'?

Voyez les réponses de:



Marilène Gill, candidate Bloc Québecois

La seule mesure concrète et pérenne afin d'éliminer définitivement le trou noir est de réformer incessamment la Loi sur l'assurance-emploi à la lumière des recommandations des groupes de défense de droits des chômeurs, tel que nous le proposions dans C-418 [Projet de loi déposé par Louise Chabot et moi-même le 5 novembre 2024, ndlr].


Mélanie Dorion, candidate Parti Conservateur

C’est une réalité injuste pour nos travailleurs saisonniers, qui se retrouvent sans revenu après avoir contribué pleinement à l’économie régionale. Je propose la mise en place d’un mécanisme d’ajustement régional pour éviter ces coupures de prestations. C’est une mesure simple, concrète et adaptée aux réalités du terrain.



Kevin Coutu, candidat Parti Libéral

Il faut modifier le régime d’assurance-emploi afin que les gens qui en bénéficient ne soient plus aux prises avec des enjeux de revenus. La vie coute cher et plus particulièrement sur la Côte-Nord. Nous avons des réalités très drastiques où nous avons dans une même circonscription la MRC la plus riche ainsi que la plus pauvre. Il faut donc qu’on obtienne un meilleur équilibre dans notre circonscription. De plus, nos voisins de la Basse-Côte-Nord sont encore plus touchés par ces enjeux puisque le coût de la vie dans cette partie de la région est plus dispendieux en raison notamment du transport. Il faut donc avoir un programme qui répond à notre réalité et un non « one size fit all » qui n’est pas applicable ici.


Sébastien Beaulieu, candidat Rhinocéros

Ouais, le trou noir. Bien, je trouve qu'on fait un travail de "patchage" du coté d'Ottawa avec des programmes temporaires et des promesses à deux ou trois vitesses. Ce que je propose, c'est assez simple, c'est l'instauration de prestations de transition automatiques. Quand un travailleur saisonnier a fini ses semaines de chômage, mais que la saison n'est pas encore commencée, le système pourrait alors continuer de verser un revenu sans que le travailleur nécessite un combat avec le système pour l'obtenir. Automatiquement et de façon juste, les prestations seraient basées sur les cycles de travail connus dans les secteurs saisonniers. Nous n'avons pas besoin de réinventer la roue, les données existes et les besoins sont clairs. Les impacts sont trop grands pour rester les bras croisés, un travailleur ne serait pas sensé recourir à l'aide sociale ou s'endetter en attendant le retour au travail. Ca fait près de 20 ans que l'on parle du trou noir et le gouvernement utilise la technique du banc de neige, ils regardent le soleil en attendant de le voir disparaitre mais ca n'arrivera pas, il faut sortir la pelle et commencer le travail.


Marika Lalime, candidate NPD

Ce « Trou Noir », c’est un trou dans notre filet social. Et il est inadmissible. Pour l’éliminer, je propose :

*L’adoption immédiate d’une norme nationale avec 35 semaines de prestations pour couvrir la période entre deux saisons de travail.

*Une harmonisation du régime avec les cycles réels des industries saisonnières.

*La création d’un mécanisme automatique de prolongation des prestations en cas de décalage entre la fin des prestations et le retour au travail.

Ces mesures sont simples, justes et urgentes. Elles doivent être mises en place dès maintenant.


Gilles Babin, candidat Indépendant

Le « Trou Noir » doit être aboli d’une façon ou l’autre. L’insécurité alimentaire et d’habitation qu’il provoque affecte la santé mentale dans notre région par le stress qu’il occasionne et il est important pour moi que la santé non seulement économique, mais globale soit tenue en compte dans l’élaboration d’une politique qui vise le progrès pour nous tous.





 
 
 

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